Quelle superbe idée, et on sait bien que la France est un pays qui garde en son sein des tonnes d'idées, des bonnes en plus mais celle-là nous touche tout particuliérement puisqu'il s'agit de reggae et nous concerne donc! et au plus haut point: il ne s'agit ni plus ni moins que d'une magnifique remise au goût du jour du riddim des Itals "In A Dis Ya Time" par Bost & Bim et comme par leur travail passé, ils font figurer sur ce nouvel opus les pointures de la musique Jamaïcaine contemporaine dont:
Lukie D. - "The one you love"
Alpheus - "Need to know"
Natty King - "For my people"
Sizzla - "Good over evil"
Jahmali & Turb
ulence - "Stay strong"
Queen Omega - "Big up Papa"
Lyricson & Singing Melody & Natty King - "Government live fe war"
Mark Wonder - "Jah never fed I"
Steady Ranks - "Instrument of war"
Vous l'avez compris à la lecture de ces quelques featuring, le tout est empaqueté par le label Special Delivery.
Allez bonne écoute et hommage aux Itals et chapeau à notre contrée qui a su les rencontrer grâce à une immense idée de nos deux comparses: Bost & Bim:
Mais là on apprécie ce trio composé de gaude à droite de Singing Melody, Lyricson et Natty King avec leur titre: "Get Life Fe War"
Enfin le temps d'aborder ce gros morceau de la musique Roots est venu! Oh no no non... Nous ne pourrons en aucun cas échapper à leurs harmonies sorties droit du Ciel et encore moins aux riffs d'orgues Hammond "made ina bubble style"! et man mi say it brutal out deh!
The Itals c'est comme un gros bug, immense conflit spatio-temporel: on n'a qu'à écouter la piste 6 "living in the ghetto" pour s'en assurer: ils le disent eux-même ils auraient en fait dû vivre au paradis... bienqu'ils n'aient pas du tout honte de vivre dans un ghetto.
Ronnie Davis, Keith Porter et Lloyd Ricketts ce sont de solides voix matinées d'une douceur toute angélique, des voix comme les ghettos jamaïquains seuls peuvent en produire, les trios de cette envergure vous allez me répondre que les quartiers de Kingston en ont chacun un ou deux voir même trois, je vous rétorquerai que bien-sûr car c'est indéniable les 70's ont été propices à l'éclosion du genre vocal et Roots... mais tout de même, sérieusement on est là à réécouter et kroniker cette collection de singles rassemblés comme à chaque LP de manière magistrale par le selecter de chez Nighthawk, on sent bien qu'on a affaire à quelquechose de crucial dans l'histoire de la musique Rasta!
Comme personnel sur une période allant de 1971 à 1979, on retrouvera sur la plupart des morceaux:
Drums : Roy Hylton & Sly Dunbar
Bass : Lloyd Parks & Roy Smith
Guitar : Duggie & Ranchie & Eugene Gray & Keith Herlock
Keyboards : Ansel Collins & Devon Henry
Trumpet : Bobby Ellis
Trombone : Vin Gordon
Saxophone : Tommy McCook & Deadly Headly
Percussions : Sticky
"In A Dis Ya Time" donne tout de suite le ton ou le coup de fouet devrais-je dire, mais cette fois-ci à tous les oppresseurs noirs ou blancs ou chinois! break de batterie, une intro martelée de la ligne de basse qui ne nous lâchera plus du morceau, immédiatement suivie d'un petit solo de piano et hop on y est, on a envie de danser, de suer, d'aimer Jah Jah en ces temps-là, ina disya time! Mais là c'est Keith Porter qui donne de la voix et parfois ça monte sur un riddim appartenant lui à Ronnie DAvis "Won't You Come Home"! Les plaintes, elles, s'enchaînent, ne se ressemblent pas et sur "Time Will Tell" attention it a go wail! "A moins que tu ne laisses Jah te guider... le temps pourrait bien t'attrapper" clament nos trois amis par dessus un bon et gros trombone à peine parasité par les coups incessants de charley. Si ces trois voix vous semblent de plus en plus familières c'est peut être simlement que vous êtes déjà tombés sur du bon Rocksteady par The Tennors qui étaient le groupe de Davis et Ricketts alors que Ronnie lui avait aussi en parallèle une chouette carrière solo ("Hard Times": 1977, "Wheel of Life" et "Crucial" entre autres Lp)!
Ensuite après cette jolie complainte on continue de réécouter les titres qui ont fait les tubes issus du magnifique et incontournable album "Brutal Out Deh": dont "Brutal", "Smile Knotty Dread", "Run Baldhead Run", "Temptation" à mon avis là pour le coup le selecter a loupé le titre "Herbs pirates" (je ne sais pas si vous connaissez cette incroyable histoire de voleurs d'herbe...ha!ha) elle aurait quand même bien eu sa place au milieu de cette superbe collection mais bon c'est fait et puis il est toujours possible d'aller récupérer le Lp chez Ernie B! ou bien je vous le laisse là en écoute...
voilà déjà un bel aperçu de ce qui vous attend à l'écoute de cette galette retraçant l'histoire d'un groupe phare de la Jamaïque et de la culture Rastafari. Mais je vous l'annonce déjà: The Itals on n'aura pas fini d'en parler de si tôt car Bost & Bim (cocorico) viennent de rafraîchir le Ina Dis Ya Time riddim... to be continued alors
Le peach par ReggaeUniteBlog:
Voici un documentaire consacré au "Rub a Dub Style" dans lequel nous retrouvons quelques uns de ses meilleurs représentants avec des artistes comme "Brigadier Jerry,Ranking Joe,U-Roy,Tristan Palma,Edi Fitzroy,Welton Irie" et bien d'autres encore.Concernant la bande originale de ce documentaire on retrouve un tracklist très intéressant avec le titre "Sensimilla" de "Tristan Palma" mais aussi "Launch An Attack" de "Tappa Zukie" ou encore "Keep On Dubbing In The Dance" du deejay "Lone Ranger" et beaucoup d'autres !!!
Ras Amadeus Bongo et son staff, offrent à Kronik From The Roots et partagent avec tous ceux qui désirent découvrir, une tite mélodie titrée "Sanza Melody" dans la lignée de son projet d'aborder les musiques du monde sous un angle accoustique...
Ebouë-Ngijol !! Ces deux-là ont réussi un pari immense: nous ramener quelques 300 ans en arrière dans la Caraïbe, où la vie n'était pas drôle pour des gens d'origine africaine! Et du coup, pour eux (vu le sort qui va leur être jeté) la vie sera difficile! Nos deux humouristes du Jamel Comedy s'emparent de quelquechose d'important, d'un sujet encore trop peu abordé en France métropolitaine... mais là le tour de force est terrible, avec leur humour particulier, très "téci", et puis l'aide de la machine à se ballader dans le temps du genre "Les Visiteurs" et bien bim! On y est, en pleine période d'Esclavage des noirs... voyez-par vous-même:
La fiche avec Allocine:
Date de sortie cinéma : 6 juillet 2011
Réalisé par Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Lionel Steketee
Avec Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Joséphine de Meaux, plus
Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h34min Année de production : 2010
Distributeur : Mars Distribution
Synopsis : Demi-frères, Joël et Régis n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine.
Joël est au chômage et pas vraiment dégourdi. La France, « pays raciste » selon lui, est la cause de tous ses échecs et être noir est l’excuse permanente qu’il a trouvée pour ne pas chercher du travail ou encore payer son ticket de bus.
Régis est de son côté totalement intégré. Tant et si bien, qu’il renie totalement sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines. Délinquance et immigration vont de pair si l’on en croit ses paroles.
Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet de génération en génération.
Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document, ils le déchirent.
Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille tante qui les observait depuis leur arrivée aux Antilles décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle.
Jaqee le 22 Juin 2011 à 21H45, tout de suite la bio made in Sakifo Festival
(désolé pour la pub faite à Orange...oups, dégoûté)
Elu meilleur album de l'année sur la pateforme de téléchargement légal I-Tunes, "KooKoo Girl" aura bien quelquechose à nous offrir en Live Dimanche 12 juin (21h45) sur le front de mer de la ville de Saint-Pierre! Bien-sûr d'abord à nous hein; je veux parler des fondus de musique Reggae, Ska, Rocksteady, tandis que les autres festivaliers: qu'ils soient amateurs de musique SOul/R&B, ou tout simplement de musique live bien orchestrée, le tout enrobé dans un univers chatoyant, personne ne sera laissé à s'ennuyer au fond de la salle, non! C'est certain JAqee irait les chercher! Mais en fin de compte c'est presque fait: tous, peu importe nos roignines ou nos styles de musique préférés, on risque de fortement s'amuser et entendre quelques jolies prestations vocales, car elle chante Jaqee, elle ne fait pas dans la variété déprimante notre "star"!
Et voilà, sans qu'on s'y attende: L'Eléphant suisse frappe à nouveau très dur dans nos enceintes!!
D'abord laissons Rootwords lui-même, nous causer un peu de ce nouvel opus et nous en dire un peu plus à propos de ce titre qui nous suggère de rembobiner pour commencer... un peu à la manière qu'on avait d'écouter nos bonnes vieilles cassettes alors... (souvenez-vous un peu: ce qu'on a pu user cette touche "rewind" ou celle d'à côté "forward"):
Rootwords présente le nouveau maxi de 6 titres “Press rewind to begin”, produitpar le label de production musicale Kinyama
Sounds.
Cette nouvelle collaboration compile une variété de sons inédits accompagnés de textes authentiques sur un flow Hip
Hop.
ROOTWORDS ET KINYAMA SOUNDS
Rootwords a déjà collaboré avec Kinyama Sounds sur plusieurs projets. Il apparaîtsur deux titres (“All I Want” et “The Cure”)
de la première compilation “Reggae Dishes” produite par le label en 2009. Il a également enregistré un maxi de 3
titres, “What they want”, sorti en octobre 2010, sous le nom de groupe A-stout. Le morceau “She Had Me”, tiré du même maxi,
est entré en playlist sur France Inter pendant les mois de janvier et février 2011.
PRESS REWIND TO BEGIN
Ce nouveau maxi de 6 titres produit par Kinyama Sounds présente Rootwords dans une fusion de Hip Hop, de Reggae, de Soul et de
Funk.
Les rythmes et les rimes de “Press rewind to begin” dépeignent l’inexorable cercle de la vie, telle que Rootwords la
perçoit.
La liberté, la justice, la confiance, la fierté, la lucidité, le doute, l’unité et la persévérance font partie des thèmes
abordés par Rootwords au travers d’ambiances très différentes créant une palette de sonorités musicales accessibles à
tous.
Tracklist
1. “Say It”
Hip Hop | Easy listening | Exprime toi !
2. “Reprezent”
Dub | Brut | “En avant”
3. “Let’s Go”
Funk | Danse | “Te fait lever de ton siège”
4. “I’m Gone (Back in a Minute)” feat. LaMeduza
Soul | Relâché |Intimiste et séducteur
5. “Between the Line” feat. Raldo
Reggae | Vibes | Détermination
6. “Life’s a Journey”
Hip Hop | Récapitulatif | Expérience
Mais a who a Rootwords me demanderez-vous? et bien voici la réponse trouvée là encore dans le dossier de presse:
Julio Mwansa Nkowane est un rappeur américain plus connu sous le pseudonyme de Rootwords. Elevé en Europe par ses parents d’origine zambienne en plein âge d’or du Hip Hop, Rootwords commence sa carrière en 2000. Il forme un groupe basé à Londres du nom de A-stout avec son partenaire de rime Larynx. A-stout et Rootwords apparaissent sur le maxi "The Chocolate Lover” distribué par Landspeed Records et Fat Beats aux Etats-Unis en 2002.
Ses talents de MC se développent entre les murs d’un pensionnat anglais où il participe à de nombreux freestyles et sessions open mic. Durant ces douze dernières années, il peaufine ses aptitudes en Suisse, où il apparaît sur de
nombreuses mixtapes, participe à des évènements locaux et a même l’opportunité de monter sur scène pour un freestyle avec Common au Montreux Jazz Festival.
Rootwords passe trois années en Australie pour y étudier. Il se produit dans des bars et des clubs de la Gold Coast et également à Adelaide où il joue au Festival Splendor in the Grass en 2007. Il sort la chanson “My Destiny” chez Obese
Records, le label indépendant le plus respecté en Australie.
Rootwords est devenu l’artiste qu’il est aujourd’hui, notamment grâce à de nombreuses collaborations avec des producteurs tout autour du globe. Il a été diffusé sur des radios nationales telles que Couleur3 (CH), France Inter (FR), One FM (CH) ou encore Choice FM (UK), ainsi que sur de nombreuses radios locales.
Il est actuellement membre de "Street Soul Crew", un mouvement culturel basé à Genève très actif au sein de la communauté Hip Hop suisse. Il travaille sur de nouveaux morceaux pour son projet A-stout, et il sortira bientôt une nouvelle mixtape (“Double R”) en collaboration avec le producteur suisse de Hip Hop Redbioul.
Rootwords se produit parfois sous le pseudonyme de "Cappy Nelson", une version plus brute et désinhibée de lui-même.
Ear Zero signe ses deux oeuvres maîtresses en 1979 avec le Soul Syndicate:
"In The Right Way" [aka Only Jah Can Ease The Pressure] & "Visions Of Love", le premier chez Freedom Sounds et le second pour le label Epiphany.
Et puis après toutes ces années écoulées, voilà qu'il refait un tour tonitruant dans ma discothèque l'année dernière avec un sublime album, rempli d'orgue, d'amour, de foi et de fumée... les enfants de Sion sont contents de renouer avec le message des origines... Et Dieu dit à l'Homme, "And God Said To Man", produit par Roberto Sanchez (persuadé à tort ou à raison? que désormais en Europe on peut jouer du meilleur Roots qu'en Jamaïque... en tous les cas le LP dont on parle est very heavy Roots et il est enregistré en Europe!!) dans un genre showcase (les versions suivent immédiatement les titres chantés). A savoir que Mr Sanchez s'est également occuppé de produire Alpheus.
Earl en profite là pour nous adresser aussi quelques mots après avoir laissé la place à Dieu, pour d'ailleurs Le remercier et Lui rendre grâce parcequ'il vit, parcequ'on est encore capable d'aimer comme Jah le voulait, le veut! Le Mélodica et les basses lourdes nous rappellent la direction qu'avait pris Earl déjà dans les seventies: Absolutely Roots! Déjà avec ce retour il n'y avait pas de place pour les boîtes à rhythme ou autres synthés mal programmés, on le sent, ainsi qu'avec "Market Place": il y a du monde derrière, ok la voix est toujours aussi envoûtante, biensûr certains titres sont classiques "None Shall Escape" ou le deviendront: "Back Up In The Woods" (de l'album "Market Place"), mais du côté des musiciens on n'est pas en reste!! Sur les titres en écoute "Wake Up Dub" tiré de l'album "And God Said To Man" le batteur n'en peut plus de cogner et je crois savoir qu'il s'appelle Inigo Elexpuru tandis qu'à la basse c'est Ruben Diez qui contrôle la section rhythmique du Lone Ark Band, c'est sec ça rebondit et c'est chaud. Pendant que je passe d'un LP à l'autre c'est du pareil au même: les musiques sont magnifiques, les orgues roulent à souhait... Roots you know! Tandis que "Thing Called Love" débute avec de la bonne pédale wah wah dans le pure style Hendrix ou Funk des années 70's, supporté par un battement Nyabinghi calme, le tout drainé par l'orgue, Earl Zero n'en finit pas de nous insuffler de l'amour avec des solos de distorsion rock tandis que l'organ mousse et fait des bulles dans un espace délimité par des petites notes de piano ou de clavinette, waouh il n'a pas oublié la recette notre Rootsman ni les bons "instruments" pour la concocter: car c'est une partie du personnel des fameux Roots Radics qui cette fois-ci répandent la magie "Channel One", rien que ça: Alors Yes ça fonctionne encore et encore avec l'aide du producteur Siahvash Dowlatshai basé en Californie! Et puis de toute façon personne n'a vraiment oublié comment on joue le Reggae c'est juste que dans les dancehalls en Jamaïque plus personne ne voulait parler ou entendre parler de jah jah, de morale ni même d'amour... enfin pas cet Amour-là! Et bien Earl Zero ne fait pas de compromis et après tout ce n'est quand même pas l'enfer de parler d'Amour et de Paix, non?! Evidemment oui, c'est toujours mieux et surtout bien plus simple d'envoyer des riddims imbéciles et effreinés puis de regarder des filles en short court se déhancher dessus, pendant que la cocaïne transforme les Caraïbes en vallée de larmes, mais alors qui nous parlera de ce dont notre âme a tant besoin! Si! On a besoin de nos Rootsmen, on a besoin d'Earl Zero, et il n'est pas nul ce Zero, là il s'agirait plus d'un début, d'une origine malgré son âge avancé!