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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 11:50

Yes, le monde est sens dessus dessous, et ça Kiddus I peut le chanter... cependant en vieux chanteur de Jah il en profite plutôt pour diriger la plupart de ses textes vers un futur empli d'espoir. La positive vibration il connaît, lui! Son combat irait plus dans ce sens d'ailleurs...

Kiddus-I-Topsy-Turvy-World-Album-Release.jpg

Pour cela il peut aisément s'appuyer sur les rhythmes lourds et sûrs issus de la plus pure tradition musicale de son Ile! Mais là, encore une fois, et cela devient coutume, le son Roots est offert par une bande de musiciens Allemands, la plupart des membres sont issus du groupe qui suit Sebastian Sturm par exemple! Notre héros de Film, à la chanson Mythique "Graduation In Zion" s'en remet donc à de solides riddims et se fie à d'épaisses lignes de basses voir même à la pompe de l'orgue Hammond, histoire de remettre un peu d'ordre là où c'est "Topsy Turvy". Vous vous en serez aperçu le tout est enregistré en condition de live, et ce sont alors les vieux amis qui viennent jouer, je peux nommer Familyman, China Smith et Sticky grâce à la chronique Reggae.fr de Djul qui vous fait le point sur notre elder et son dernier LP de manière magistrale alors je ne vois pas le besoin d'aller plus loin niveau kronik, je risque de piquer des infos à droite et en cpier:coller à gauche et ce n'est pas le lieu pour ça! Je tenais juste à partager le plaisir que j'ai ressenti à l'écoute de ce CD où comme la plupart des chroniqueurs semblent le dire: aucun tube ne veut se dégager du lot et pourtant l'écoute est douce, et je mets en écoute "Tell Ma What You know" qui de suite nous met en condition de musique Roots, sourire, tranquilité, soleil et un peu de laisser aller, cool you know! Voilà ça reprend un peu de sens, là, le monde! 


 


 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 17:03

Cette Collaboration-là apporte du bon fruit. Yes The Hepcats plus The Expanders qui fusionnent pour devenir The Lions et bien croyez en cette écoute, c'est uniquement pour délivrer encore plus de talent, plus de Roots et de basses, aussi fions nous à leur expérience sonore... Malik Moore et Black Shakespeare (cousin de Robbie!) eux le chantent ou le disent façon toast, dès la deuxieme piste:

"cette génération, la nôtre, la vôtre ne va pas tarder à retourner à ses racines!!"

850aca2616753a96a86c530942bfa2b7.jpgDerrière les palmiers c'est une véritable "jungle", une incroyable réserve audio que recèle en son sein Los Angeles.

Leroy, oui, on parle bien de Monsieur Sibbles (The Heptones) apparaît de façon éclaire mais appréciée pour cette belle reprise de "Picture On The Wall", album résolument tourné vers ce qu'il y a d' Ame dans la musique Jamaïcaine. Parcontre ces lions nous servent ce qu'ils savent faire de mieux, ils ne viennet pas "nous manger", non non autour de ce laser on mange ensemble, on deguste du reggae old school avec tous les effets made in 70's: peu de pistes d'enregistrement, un bon vieil orgue hammond qui laissera quelques traces mais ce son-là est tellement authentique qu'on ne l'aime qu'à ce prix quasiment dans les conditions du Live! 

 

Les tubes s'enchaînent aisément de chansons en romances ("Pieces of Man") ou autres instrumentaux plus tendus au niveau des cuivres à l'exemple du titre "New Girl"! On passe vraiment un superbe moment en compagnie de cette brochette de champions de la musique. Il est bon d'admettre qu'en 2012  je n'avais rien entendu d'aussi joli du moins pour ce que je recherche comme sonorités, on obtient une superbe réalisation Roots comme on aimerait en entendre encore tant! quoique que Kiddus I nous réservera de bien jolies surprises Roots aussi avec son dernier Lp: "Topsy, Turvy World" sorti chez Rubin Rockers...à suivre

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 11:17

 

Selah et son groupe, malgré "l'hiver" ragga qui déferle alors sur l'Europe, nous livrent un superbe album Rootsy: Famine! Pour la petite histoire, Selah qui continue de jouer et se produire au sein du Unity Sound System ou même en solo, est le chanteur à la voix dorée, il est aussi capable pour composer de s'aider de la guitare. Et dès les années 80 Selah intègre la scène musicale en rejoignant les Black Survivors.

 

blacksurvivors2.jpgAprès une pochete d'abord prometteuse et bien vous ne serez pas déçu... le feu se répand et brûle dès la première piste (aya ayayaya...) le thème rasta de prédilection s'injecte dans nos oreilles et pour le coup il se trouve ici bien exploité! Rastaman, le second titre réaffirme ce en quoi Black Survivors croient et confirme que les prophéties déjà annoncées dans le passé par les rophètes du Dieu Vivant, doivent bientôt se réaliser. Cependant n'attendons pas, la famine fait rage alors en Afrique, ne restons pas trop les bras croisés à écouter du Reggae, ce n'est certainement pas l'affaire exclusive de La Politique que de régler le problème de la faim dans le monde, non hohoh, cela nous concerne tant! Reggae doit aussi être un moteur, que ce soit au Kenya ou au Mozambique, Reggae music peut  nous encourager à nous lever et réaliser des plans en attendant que les prophéties se réalisent!

Quant à la "galette", elle continue son 33 tours... tranquillement, les riddims sont bien réglés et s'enchaînent à merveille, on y entend même de superbes petits coup de gratte, des cocottes et de belles parties solo comme dans "Black Be Black", un des morceaux les plus longs de l'album (5'55) ,les percus nyabinghi sont également représentées en fond, impeccablement situées. "Rock Jah Jah Music" sent l'Afrique du Sud période Lucky Dybe avec le tube "Slaves", c'est dansant, le son est doux ainsi que le chant. Les basses bouchées mènent la danse jusqu'au refrain qui laisse entendre un son de synthé-flûte... hum vraiment agréable tout ça! On a affaire à un album quasiment inconnu et pourtant comme à chaque fois on se dit:

_"mais quel gâchis! Comment est-ce possible que du côté des chroniqueurs personne n'avait pu entendre ça puis en parler un peu partout dans les magazines musicaux, car "Famine" regorge de jolis tunes!"

 

"Blessed Are" n'est que l'avant dernier morceau mais je vous laisse sur cette note bénéfique, puisque Sélah le chante mieux que moi: "bénis soient les enfants de Jah" dans le ghetto ou ailleurs sur la p

selah-collins.jpg

lanète pour qu'enfin s'arrêtent les batailles, les guerres, "bénis soient tous les enfants de Jah"

 

Pour ceux qui apprécient la voix de Selah vous pourrez le retrouver au lead vocal sur le titre "Pick A Sound", morceau incontournable, enregistré pour le label du Unity Sound qui dévoile, après cette kronik plutôt Roots le talent d'un pionnier de l'ère digitale Anglaise.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 16:09

En l'an 2012 (le 14 Août pour être très précis...), chez Riverstone Records, Stephen "Lightning" Newland a jailli seul hors de ses "Racines Underground" pour nous proposer ce projet de réalisations solos ainsi que des reprises de tubes déjà joués avec Rootz Underground. L'extrait vidéo de cet album proposé sur LaPassionDuReggae s'intitule "Zion Awake".

 

Mais après écoute en voiture tôt le matin en voiture sur le chemin du boulot je peux vous assurer que cet opus regorge de tunes très très Roots! Avec "MArching On" et sa flûte enchantée et omniprésente sans jamais percer les aigus on approche même d'un air quasi-Mystique, effet planant là, pour une chouette petite méditation de 4 minutes 12 secondes: effet garanti! Le seul petit regret que j'émettrai est dû au fait que cet album m'a semblé défilé trop vite, ce que j'aurais aimé encore un ou deux morceaux perdus mais retrouvés! Mais voilmà toujours on entend dire que les meilleures choses ont une fin mais Jah merci et magie du format Cd ou numérique on peut toujours mettre sur la touche "en boucle"!


Le clip commence sur ce superbe appel du prophète de Dieu Isaie: Réveille toi Sion! Irrésistible i would say!

 

 

 

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:06

fugis2.jpg

"Lili Twill" avec son ouverture de Piano, et le bridge carrément arabisant (sidi baba...) de Raaw n'enlèvent rien au charme de la ligne de basse, elle, typiquement Reggae parcontre... vous vous en apercevrez d'ailleurs bien mieux grâce au Dub extrait de la face B que je vous fait partager sur cette mini kronik. Chanson d'ailleurs tirée d'un opuscule plutôt obscur même s'il contient tout de même dès les premiers sillons, le titre "Jah Man" conduit par la voix suave d'Errol Campbell et le tout est produit par Dennis Bovell. La rareté de cet album ne déroge pas à la tradition Reggae selon laquelle le vide et l'absence continuent de façonner les meilleurs albums pour les 10 ou 20 ans plus tard... nous sommes toujours de plus en plus à attendrefugis.jpg et espérer la sortie d'une telle perle issue de l'Ere Roots! On y découvre une version bien remaniée du morceau "Sun Is Shining" par bagga Matumbi et comment dire? Dennis aurait donc oublier de nous caler là entre deux morceaux une voix de fille?? Pour sûr non et c'est Angelique qui s'y colle avec le son Lover's Rock sur le titre "Cry"! La série de chant s'interrompt comme la face avec "Jah Find Babylon Guilty" interprété par Junior Brown! Bref nous sommes bien là en présence de l'équipe qui donna corps au son du genre Lover's Rock, avec aussi des merveilles de Dub en deuxième partie. Donc pour les amateurs de sons so British il n'y aura pas d'embrouille, l'écoute est vraiment plaisante même si la peztite trouvaille là reste "lili Twill" et son introduction de chant folklorique arabe en plein reggae, c'est du sacré bon boulot ainsi qu'une magnifique surprise!


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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 12:25

Sorti en 1987 chez On-U Sound et c'est  très bien comme ça!

 
Rencontre inévitable, s'il en est! Car après tout: seul Jah sait, biensûr qu'ils n'ont pas essayé non plus de repousser c'est juste que c'était le moment de la tenir cette réunion (c'est tout), le temps de joindre les deux bouts d'un art fécond, le maître Jamaïcain et l'élève Anglais de Dub nous devaient cet album au sommet, ou plutôt devrais-je dire sous les cendres car sur ce LP Babylone flamboie, le niveau des basses est haut, voir même assez épais! Et les rimes ou autres interjections ne nous déçoivent pas... en effet Mr Perry a convoqué tout son univers, le FBI, Rastafari traînent alors  ensemble, et puis aussi moment fort: Scratch légalisera la Ganja sur "Devil dead", pour entendre à la fin du jeu:"you win".
Dub-Syndicate-A78711138365695.jpgL'élève, mais que dis-je ce n'en est déjà plus un lors de la sortie de cet album, c'est juste il fallait que je trouve une petite phrase d'introduction, et j'ai vu que dans les "100 Albums Essentiels du Reggae" d'Olivier Cachin & Bertrand Lavaine, ils se permettaient d'en parler à peu près en ces termes alors je me suis dit.. et puis non, ce terme d'"élève" décidément ne convient pas car vous l'avez deviné il n'est autre qu'Adrian Sherwood (et vous savez aussi que ce n'est déjà plus un élève en 1987... j'espère n'avoir heurté personne avec ce terme maladroit, alors je devrais peut-être parler d'"admirateur" du style Upsetter?!) tombé dans le Reggae dès l'âge de 12 ans et n'a jamais cessé de le servir depuis son 'île de Grande-Bretagne avec son désormais fameux label On-U Sound.
Donc du coup pour cette rencontre je dois réviser ma formule, c'est plutôt une mythique association, celle de deux façons différents de faire du Dub, pour On-U sound l'innovation était quand même celle d'utiliser le sample dans ses parties Dub. Bienqu'on puisse regretter ne pas vraiment savoir qui mixe quoi!? Il est certain que Lee Perry est bien présent, il a même manqué s'étouffer sur "S.D.I" (avec du café vous le croyez vraiment?!) il délivre son mysticisme au micro de son flot déjanté habituel sans jamais s'arrêter... et puis ça faisait longtemps qu'il n'était pas revenu à la lumière tamisée des studios d'enregistrement depuis l'auto-destruction de son propre studio "Black Ark". Il revient de loin alors notre ami Perry! C'est donc aussi un album curatif; une véritable issue au mal-être qui le tenait prisonnier depuis trop longtemps! Si je comprends bien, Adrian et son Syndicat Lee_Scratch_Perry_2.jpgétaient en train de soigner notre génial "fou" à coup de sample bien de chez eux, si ce n'était qu'ils profitent aussi, un peu quand même, de l'expérience à Lee, mature, de déjà 20 ans à l'époque!
La ré-écoute de "Jungle" m'offre une énorme joie, car c'est un des tout premiers morceaux de reggae qui a tourné alors en boucle dans mon walkman (et souvenez-vous soit il fallait jouer toutes les trois, quatre minutes du bouton "Rewind" au risque de faire sortir la bande de sa boîte, pour pouvoir réécouter, ou enregister le morceau 10 fois de suite sur une face vierge ha!ha), arpentant la route allant de la tour B des Calebassiers  jusqu'au lycée du Butor à Saint-Denis (mais tout ça se passait il y a presque 20 ans... et je l'avoue le son est toujours aussi bon ainsi que les souvenirs!) d'ailleurs je passe un Big Up à Djer et Ted (Jérôme L. et Teddy G.), les compagnons qui m'ont aidé à traverser cette "Jungle"! 
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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 04:59

D'abord voici les noms de ceux qui ont participé à cet énorme album sorti vers la fin de l'ère de la musique dite Roots, sur le somptueux Virgin (Frontline étant en train de fermer...), produit par Norman Grant lui-même! Et il y a encore de belles promesses à accomplir avec les "Twinkle", oui le slackness repointe le bout de sa langue après une mise au placard de presque 10 ans, mais Les soldats de Jah ne lâchent rien et prêchent et prophétisent à tue-tête! Encore et encore!

 

images.jpgLes ingénieurs du son se nomment Terry Barham & Paul 'Groucho' Smykle & Sylvan Morris. Aux voix on retrouve bien-entendu: Norman Grant & ses choristes: Ralston Grant & Derrick Brown & Eric Bernard & Karl Hyatt. A la batteire c'est Norman Grant aussi qui s'y colle quant à la basse elle est bien entre les mains de messieurs Derrick Brown & Davidson Dubois. Solo guitare c'est pour Ashton Grant ou Terry Barham. La Rhythmique est tenue par Ralston Grant...une vraie histoire de famille là, hein?! Claviers: Eric Bernard, Tenor Saxophone : Glen Da Costa, Trombone : Nambo Robinson, Trumpet : David Madden, Strings : Davidson Dubois, et aux Percussions : Karl Hyatt. Studios : Harry J (Kingston, JA) & Town House (London, UK)

 

Les Twinkle Brothers ont été formés au début des années 60 à Falmouth, Trelawney, Jamaïque. Leur premier succès fut lorsqu'ils arrivèrent premier du Festival de Trelawney Mento en 1962. Pendant six années consécutives ils remporteront ce concours pour leur paroisse. En 1968, cette-fois ci c'est lors d'une compétition vocale mettant azux prises toutes les chorales de l'île qu'ils remportent deux médailles d'or: Norman Grant pour le meilleur solo vocal etCountrymen.jpg les Twinkle Brothers pour le meilleur groupe vocal. Voilà qui nous place la barre vocale bien haute! Mais pour l'album qui nous intéresse, le niveau est résolument bon. Et pourtant The Twinkle Brothers n'en sont qu'au début de loeur carrière puisqu'elle se poursuivra tout au long des décennies avec une chouette coopération pour le Shaka Sound, jusqu'à encore aujourd'hui où ils apparaissent dans de nombreux festivals. Tout cela pour dire que nous parlons de musique vivante, mais ce LP sera déjà la dernière collaboration entre les "countrymen" et la compagnie Anglaise! Il s'agit bien d'un véritable bouquet final. Ca regorge de tubes ayant immédiatement rejoint le panthéon des albums classiques de Reggae! D'ailleurs de cet album il est déjà pas mal question sur la toile alors je ne vais pas re-chroniquer, je vous laisse juste saisir à quel point "Coutrymen" est crucial mes frères puisqu'ils le prophétisent: Babylone va tomber ("babylon falling") alors à tous chez vos disquaires (s'il en est encore près de chez vous..;sinon à vos plateformes préférées de téléchargement LEGAL ha!ha).

"Je me trouvais assis au sommet de la montage regardant babylon en train de tomber. Chaque mouvement que Babylon fait est un faux pas... Quitter Babylon et venez dans les collines" .

 

Alors justement pour une Kronik de l'album c'est par ICI

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 16:30

junior-brown-jah-shaka.jpg

Dubplate enregistré au début des années 80's et présent sur l'Album 'Hits From The House of Jah Shaka', annoçant que Yeah: les guerriers de Jah arrivent pour nous libérer, tenons-nous prêts! Supporté par la Maison Jah Shaka, la chose est donc très crédible (ha!ha). Ce dub présente de superbes envolées de voix mystiques rattrappées par de grosses hachures écho-ïfiées et réverb-isées, de guitare rythmique... La basse tient bien sa ligne de manière  terrible, les percus vont à tout vent et par dessus les "cocottes". Quant aux orgues, bien déjantés sur la fin! Voilà une recette qui ravira la plupart de nos oreilles bien entraïnées à l'écoute du genre Dub, oui Les ingrédients sont réunis pour nous faire vibrer aux sonorités à la fois apocalyptiques et libératrices made du roi "Zulu" Londonien !

warrior-copie-1.jpg

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 11:12
Waouh c'est français, et à force de toujours regarder ailleurs on finit par ne plus voir ce qui se passe par chez nous et là pour le coup il m'a fallu l'aide de mon frère d'Espagne pour enfin découvrir ce magnifique EP concocté par un sound bway d'Orleans la cité des rois de France! Bon Rod n'est pas un roi mais quelle voix! Ok il y a du beau monde derrière aux choeurs (comment ne pas reconnaître Cedric Myton?!) mais tout de même ce qu'il délivre sur ce disque aidé de ses "Ligerians" ainsique que du comparse de Cedric, Roy "Ashanti" Johnson aux percussions Nyabinghi, est tout simplement génial! Bienque tout ne soit pas made in france c'est du Roots quand même bien de l'hexagone. Parcontre si sur kronik from The Roots on est fier qu'il soit frenchie, Rod lui, ne se cantonne pas aux frontières françaises: en effet d'origine portugaise, basé on l'a vu à Orléans, il s'est retrouvé, via son premier sound system à jouer à Vienne, à Porto ou même en Guadeloupe...pour finalement enregistre aux studios "Lions Den" en Jamaïque!

rod-anton-angel.jpg
Pour ce qui est du style, rien n'effraie son équipe, Rod & The Ligerians se frottent aussi bien à des trucs roots à la manière du titre "Angel" ou un peu plus socca ("dreamin'") même le genre Rockers est représenté! Quant aux versions, on n'est pas en reste il y a Babs l'ingénieur du son qui s'en occupe!
Une sacrée belle claque derrière les oreilles, ça tourne en boucle sur mon petit lecteur dans la voiture et une fois à la maison, bien j'en reveux... mais cette fois ci avec les basses bien lâchées et le volume plutôt bien aiguisé!! Séduisant cet album, je suis surpris qu'il n'ait pas obtenu plus de succès auprès des amis de bon reggae roots & vocal!? J'ai même lu quelquepart que Rod Anton cherchait un tourneur...allez it dread! J'espère qu'on s'occupe de la carrière de Rod!! C'est urgent tant c'est bon!

reprise des Congos "Youthman" en répétition:

Pour ma part je choisis de le soutenir (en vérité on devrait plutôt dire que j'ai été séduit par The Ligerians! Je n'ai rien choisi du tout ha!ha le pouvoir du reggae!) et vous colle les liens nécessaires pour vite découvrir cet artiste aux mélodies de rêve ("Dreamin').
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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 06:30
 

 

 

 

"Waouh vraiment ils sont puissants ces diamants! ils scintillent encore et à jamais dans nos oreilles de mélomane quant aux racines elles sont si profondes qu'elles vont se planter droit en nos coeurs meurtris afin d'y injecter cet énorme flot d'amour que sait produire le reggae!" behem

 

 


md head-copie-1

 

1979 c'est le retour du JLP aux commandes après huit ans de règne de la Gauche! La crise du pétrole (avec l'"aide" du FMI) avait brisé l'économie du Pays, lui-même déjà bien rongé par la violence... cette année charnière c'est 800 Jamaïcains qui se font assassiner! C'est aussi au coeur cette tourmente qu'apparaissent nombre de grands LP's classiques de musique Reggae, et Les Mighty Diamonds n'y échappent pas... (enfin nous n'y échapperons pas!!) il y a urgence, ils le déclarent sur "One Brother Short" trop de leurs frères disparaissent dans la tombe, chaque nuit on n'entend parler que de rumeurs de guerre et pourtant eux, comme bien d'autres jamaïcains gardent toute leur conscience et réclament cet état de pensée, sans chercher les causes ou les instigateurs de ces guerres tribales! Les Diamants puissants cherchent à leur manière des solutions sans guarde du corps.... vous le saviez qu'on arrivait à ce titre magique, qui a besoin d'un garde du corps dans ces jours de grande Crainte? C'est clair que la plupart des habitants de l'île n'auront d'abord pas pas les moyens d'abord mais ne vaut-il pas mieux cesser les violences et se confier en Jah ? Bien que l'oppression soit omni-présente ils nous préviennent: ils ne veulent voir aucun de ces profiteurs, soit-disant garde-du-corps dans leurs cours! Ils vont s'en sortir autrement!

 

Mighty-Diamonds---Deeper-roots-f.jpgTabby, Bunny et Judge se voient soutenus par la fine équipe de Channel One: George "Fully" Fullwood pour nous étourdir de ligne de basses en ligne de basse toutes plus jolies les unes que les autres, Earl Smith aux cocottes et autres chouettes coup de guitare, Carlton Davis au One Drop, Albert Tony Chin pour les coups de chank chank, Skyjuice aux percus, Ronald Robinson, Junior Chin et Dean comme section cuivre... et ils ont tout déployé pour nous annoncer le "Master Plan" que dévoile le trio pour se sortir un peu de cette pauvreté chronique qui pourrit la vie des Jamaïcains! Sacré album que celui-ci, la misére  y est partout, la douleur qui accable l'homme noir déporté, suintent à chaque sillon et pourtant on sent cette vibration positive du rastaman prendre le dessus à chaque fois, malgré l'impossibilité de se tirer de cette très mauvaise année (1979), c'est alors que les racines se trouvent encore plus solides et profondément ancrées dans la prière, la réalite avec des titres comme "Be Aware" ou "Reality". Vraiment le point fort qui transforme cet album en un immense Opus de Reggae c'est sa positivité, biensûr Les Diamants ne nous privent pas de leurs sublimes harmonies, ils composent aussi de superbes Lyrics et leur backing band ne nous laisse pas en reste, mais tout de même l'intelligence et l'ambiance rassurantes qui se dégagent de l'écoute de "Deeper Roots" nous laisse entrevoir quant à l'avenir de La Jamaïque des jours meilleurs, avec des personnes aussi éveillées, pourtant l'Histoire et la politique nous fait encore attendre, mais quels gens! Ils ont tout de même su trouver comment, avec de l'unité, se hisser au sommet de l'échelle des peuples! La Jamaïque on connaît quoi!!

 

Bon, pour la seconde partie de cette réédition, je vous laisse entre les doigts de Ernest Hoo-Kim pour les versions Dub, mais c'est pareiul: DREADFULL Hayah!

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