J'ai un peu le même problème que ce groupe à l'écoute de leur morceau sur ce riddim mortel sorti tout droit, non pas du Black Ark Studio comme tout le laisse supposer mais plutôt du Dynamic Studios, là où, d'ailleurs s'est tenue la rencontre entre les membres du groupe et Lee Perry! Ce fut immédiat, et tout comme moi et bientôt votre tour viendra, les mots de ma bouche ne suffiront pas à exprimer ce qu'il se passe pendant cette écoute-là, il en faudra des heures de méditation, et pas seulement des mots, quand vous passerez par chez "moi" et enendrez ça... Je crois qu'on a affaire à un des morceaux les plus Roots qui soient, si je peux me permettre (et oui la période Roots est quand même très prolifique en tubes alors ce n'est pas simple pour que seulement un ou deux morceaux se démarquent mais ce coup-ci on tient un des Riddims les plus durables, un de ceux qui justement se dégage du lot).
A l'origine sur le label Upsetter, avait été réalisée tout aussi rapidement la version DJ de Prince Django avec le "Hot Tip" qui doit vous être plus familière car
une fois retravaillée (enfin on a carrément oublié même de remettre les interjections 
verbales de Django...oups), elle a été incluse dans le tracklisting du superbe et révolutionnaire album de Lee Perry: "Blackboard Jungle Dub", intitulée cette fois-ci "Kasha
Macka Dub" qui en outre possède cette magnifique intro où Lee Perry remonte les bretelles, ou plutôt les platines, d'un jeune DJ!
Si cette chanson est célèbre, The Gatherers parconte sont quasiment inexistant sur la scène Reggae et pourtant l'auteur de ce tube (et de bien d'autres encore dont "Wake Up & Live" pour Bob Marley!) qui se cahce derrière ce nom de
"ramasseuses" comme aime à le transcrire le navigateur "Google Chrome" n'est autre que Sangie Davis, à l'origine de pas mal de titres à succès écrits pour d'autres acteurs de la scène
Reggae. Il semble avoir continué son bonhomme de chemin musical au sein des 12 Tribus d'Israël, aussi en oeuvrant pour son label "Orthodox Muzik", démarche
manifestement tournée v
ers le religieux.
Les paroles de "Words" d'ailleurs semblent tirer leur essence spirituelle directement de la Bible et plus exactement du coeur même du Psaume 19, verset 14: "Puissent les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur êtres agréable à tes yeux, ô Éternel, mon rocher et mon libérateur."
Voici, histoire de clôturer en sonorité cette petite kronik de "Words", la version DJ par Prince Django "Hot Tip":
Alex King & John Forbes
quittent leurs terres canadiennes et s'en vont avec leurs arrangements plein la tête et les bandes sous le bras à la rencontre de nos deux comparses rhythmiques nommés Sly et Robbie bien-sûr!
Toujours très sollicités ces deux là mais leur travail n'a jamais montré une once de ras-le-bol, c'est extraordinaire cette capacité qu'ils ont, d'abord à jouer avec brio, mais ensuite à
toujours être à même de se réinventer, jamais ils ne semblent épuisés... car vous vous en doutez (et sur ce Lp on n'y échappe pas), les morceaux choisis pour ce projet d'album Dub sont déjà
archi connus, ce sont pour la plupart des classiques du genre et pourtant on ne s'en lasse pas, c'est là tout l'art du Reggae: les classiques, on en redemande DJ!
Quant à
l'album qui nous intéresse on en sait finalement peu si ce n'est qu'e les pistes qui le composent ont bien été enregistrées au studio de Duke Reid dans les années 70, les jeunes Sly et
Robbie sont en vedette avec «Horsemouth» Wallace, Tyrone Downie, Alex King, Anthony (Benbow) Creary et John Forbes. Le tout produit par John Forbes et Leroy Brown à partir des bandes originales
enregistrées sur un 4-pistes. Le résultat est rempli des superbes combinaisons de Sly & Robbie mais l'orgue-à-bulles n'est pas en reste et ça mousse de partout. Un album de Dub tranquille
qui ne paye pas de mine (pochette réduite à son minimum) et qui pourtant est vraiment agréable et aussi propice aux activités tranquilles tel que la lecture ou le "bloggin'" (hé!hé comme moi en
ce moment) !! Longtemps j'ai ignoré cet album et puis là tiens il me semblait capital et normal de toucher un pti mot de ce groupe et de l'excellent travail qu'ils ont fourni durant l'ère Roots
mais à savoir qu'ils n'ont jamais vraiment arrêté de bosser, voyez leur site! 
et 1 enregistrements, Midnite ce n'est que l'avant garde d'un véritable vivier Reggae conscious, un arbre qui cache ses milliers de racines, non pas
basé à Kingston mais planté plus bas au sud de la Caraïbe: Les ïles Vierges! La vie y est-elle douce? En tous les cas l'arbre grandit, attiré bien haut par la lumière... c'est le deuxième titre
de Momentum "life is sweet"! Droit dans ses principes, Midnite, inlassablement au long de ces treize titres de puissance quasi égales et aussi efficaces sur scène, parvient à insuffler de
nouvelles bases pour que la musique de style Roots perdure tout en s'appuyant sur ce qui se fait de mieux à notre époque. Je n'irai pas plus loin dans cette kronik, on va retrouver
Midnite encore de nombreueses fois avant la fin de l'année, car on sait et apprécie leur incroyable capacité de créer de nouveaux albums, mais il était nécessaire de partager l'amitié que j'ai
pour ces gens de Sainte Croix et l'amour de la bonne musique que je ressens dès l'écoute de "Stinga" - "momentum, momentum".
de clarinette klezmer". Oracle de Jah Jah! Bon ensuite c'est costaud le
Riddim 2: car le pain qu'on mange est celui de l'affliction, ok on va vers la liberté, celle que seule Dieu peut offrir mais alors finis les lentilles salées et les p'tits morceaux de viande
qu'offraient les maîtres! Cette fois-ci on sera libre et on fera tout par nous-même en notre âme et conscience! En fait si je suis bien ce qu'il se passe tout au long de cet opus, David nous fait
participer à ce qui s'appelle un "Seder", repas traditionnel Juif autour de la re ou co-mémoration du grand prodige qu'accomplit Dieu dans la sortie des Hébreux du Pays d'Egypte pour aller
librement L'adorer Lui, Elohim, le Dieu Unique (pharaon pour le coup est dégoûté il croyait que c'était lui Dieu!!??)... Alors direction le morceau 4 et les dix plaies qui s'abattent sur Pharaon,
son peuple, son pays... puis surviendra la mort des premiers-nés, (ça s'entend et se laisse ressentir par cette piste 4: ambiance dreadfull!) épisode insurmontable, c'est un moment particulier de
l'album, évènement difficile à aborder ou expliquer dans l'histoire du Salut. Bine, bien... Le thème de l'album vous l'avez compris tourne autour de la Liberté et de la mémoire de cet acte
fondateur du peuple Juif qu'est l'Exode! Je peux cependant
vous certifier qu'on aura sur chaque titre droit à des solos mémorables de clarinette "1.Divine Order", de guitare
"5.Hallelujah", d'orgue "6.Who Knows One", de saxo "9.May The Prophet Arise", des lignes terribles de flûte des parties dub-bées, bref l'ami David exploite le côté meditatif du Reggae à
Donf! Et cependant malgré tous les atouts que possédent cette oeuvre, hé bien le véritable coup de force de David c'est d'avoir réussi à faire chanter en Hébreu (YES ou plutôt KEN en hébreu) nos
amis du groupe The Silvertones en piste 10 "Once We Were Slaves": Avadim hayinu, hayinu - Ata b’nei chorin u’vnot chorin
pondu à la recommandation de Dieu qui leur enjoignait de tourner autour des
murs de Babylone, parcontre vous vous en doutez: ils ont été incapables de se retenir et ont immédiatement commencé à faire résonner les instruments sans attendre l'ordre du Tout-Puissant !!
(Connaissant la production Reggae nos amis de chez Trojan Records devait être pressé de sortir le skeud... sans aucune consertation avec Jah-Jah)
En ce qui concerne le titre "Revelation" qui
fait l'objet de cette kronik, vont s' ajouter à une sublime production musicale, les voix ainsi que les mélodies "Rockers" du duo "The Maat Disciples" composé de Collie Goodson et Willy London,
et là encore un coup de bluff: décidément j'ai toujours un peu de mal à croire qu'un tel son sorte de Lyon, rien qu'avec cette flûte qui ne semble pas vouloir lâcher ni mes oreilles, ni mon
âme, on pourrait faire un détour par Zion! Parcontre si quelqu'un veut bien satisfaire ma curiosité qu'on me dise, please, qui effectue ce "terrible" solo de flûte? Si ce n'est pas
méditatif tout ça... hum ça me plaît bien, pas vous, juste histoire de contempler un peu la Création?! Le tout est bien dirigé et appuyé par une ligne de basse qui veut en découdre avec l'orgue
"a-bubble" , sans ne jamais s'essoufler tout au long des 4 Minutes et quelques... On attend même la version Dub avec impatience, "r'mettez nous ça patron"!! Elle est belle l'émotion qui naît
chez KA sous les augures justes et vraies de Maât! (J'vous l'disais bien qu'tout d'même on parlerait un peu roots & kulcha ha!ha)
1980
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