Backing Vocals : Jimmy Cliff & Ansel Collins & Barbara Jones & Sticky & Alvina Del Bettis & Chinna
Drums : Chinna & Mikey Boo Richards & Sydney Wolf & Sly Dunbar & Harry T. Powell & Santa Davis
Bass : Ranchie
Guitar : Chinna & Rad Bryan & Ron Wood
Piano : Byron Allred & Ansel Collins & Phillip Ramacon
Organ : Ansel Collins
Synthesiser : Byron Allred
Flute : Pee Wee Walters
Saxophone : Dean Fraser
Trombone : Nambo Robinson
Trumpet : Chico Hamilton
Flugel Horn : David Madden
Percussions : Sticky
Harmonica : John Parris
Kalimba : Wayne Jobson

Donc il n'y a pas beaucoup de place pour les mauvais titres et pourtant je me lasse assez rapidement, peut-être un peu trop disco à mon goût? Allez savoir?! Le fait est que les souvenirs communs avec de vieux frères ou soeurs créent les "morceaux-cultes! "Roots Radical" fait partie de cette poignée de chansons écoutée et chantée au début de notre voyage dans les arcanes de la musique de Jah, alors âgés de 15 ou 16 ans, qui a la force de rester quelquepart bien gravée dans notre mémoire musicale! Et peut d'ailleurs, à n'importe quelle occasion, ressurgir avec la même force d'appréciation et son lot d'émotion! Le pti mélodica de Roots Radical accompagné de sa ligne mélodique bien dirigée telle une hymne, se laisse reprendre aisément en choeur et il est tout aussi simple de reproduire tout un tas de pti sons de guitare solo ou de clavinette, il y a les changements, la pause musicale, les repises, non sérieux c'est un bon morceau! Lyrics typiquement tourné vers la thématique afro-rasta "I'm miles away from home...Roots Radical" et ce titre aux mots-clé: Roots Radical qui s'unissent si bien! 
Et Tant qu'à parler Roots Jimmy et son équipe nous gratifie quand même d'un titre Nyabinghi: "Originator" mais finalement vous voyez je ne retiens de cet album qu'un simple titre-souvenir, mais tout de même un tube: "Roots Radical" c'est le mot d'ordre! 
Cette critique est, bien-sûr, dédicacée au "vieux" Frère en question! Rien de mieux qu'un bon souvenir musical! 

Sacrée Annette, elle n'a pas eu froid aux yeux avec sa reprise de "What A Feeling" d'Irene Cara, et sérieusement elle s'en sort plutôt bien, dès la première écoute j'ai ajouté cette chanson dans mon "Top Singles" bien-sûr ce ne sera pas la Number One mais elle y figure tout de même (ha!ha)...Et oui, voix féminine dans la lignée du style Lover's Rock de Londres (sauf que là on est plus du côté du Bronx dans les studios de M'sieur BullWackie's) ce n'est jamais pour me déplaire et puis ça tient la longueur et les épaisseurs du son made in Wackie's. Justement le son il est lourd, peut-être un peu trop lourd! Enfin je ne me plains pas...Tout de même: ce n'est pas des lignes de Bass bien épaisses qui vont me faire peur! ha ça non! Jamais, non! On attend donc une peut-être remasterisation pour plus de clarté au niveau de la voix et des aigus en général. Un album, et une artiste que je découvre sous un beau jour donc, l'album contient 8 tracks dont 2 ou 3 reprises. J'ai passé un bon moment et soudain la dernière chanson, la 8 qui s'intitule "Drums" wouah, le skank hyper rapide genre funky-house, délirant pour boucler ce qui ressemblait quand même à du bon Lover's Rock au départ, Annett nous replongerait-elle dans des racines plus afro-américaines qu'on ne lui connaîtrait pas? allez, il y figure tout de même vers la 3° minute un bon solo de Djumbé.

Après une longue soirée à tenter d'arrondir des basses sur une galette à Barrington (il y parviendra, cet ingenieur du son-là n'est pas du genre à se laisser faire par une ligne de basse, aussi tordue soit-elle, il fera en sorte qu'elle atteigne droitement nos deux oreilles secouant d'abord notre coeur), King Tubby se souvient après avoir reposé son assiette de riz sur une pile de bandes, qu'Augustus attendait sa venue pour ce jeudi 18 fevrier 1976. Bien... il est à peine 06h00 et cependant, sa couronne de carton ne fait qu'un tour sur sa tête et il s'éjecte tant bien que mal de son fauteuil, les genoux bouillis par des heures d'immobilité et d'excitation créatrice, harassé par des heures d'overdubs, de retour d'échos en pleine tête...Il se met à fouiller derrière lui, soudain tout semble tendre vers cette étagère où doit se trouver une ébauche sonore de ce qui devra naître de cette rencontre matinale, il commence d'abord par passer un revers de main dans ces monticules de bande magnétiques, pas très bien rangées d'ailleurs, hé!hé! Et ayé le défilé commence il se met à lire rapidement la tranche des bobines, Johnny Clarke,

_"nan pas celle-là", se dit-il, John Holt "Stick By Me", The Upsetters

_"Bon souvenir celui-là, j'avais réussi à tirer quelquechose de Scratch, ce dingo! J'me rappelle on était arrivé Numéro 1 du classement, réalisé par le Magazine Black Echoes, des 100 meilleurs albums du genre Dub, sacré Scratch...", Earl Zero, Prince Alla, I-Roy,

_"pouah, j'ai ce son dans la tête-là, tonnerre! j'cherche mais ça n'me r'vient plus, purée" Burning Spear, Boris Gardiner, le défilé de noms fameux et chèrs aux oreilles de tous ceux qui apprecient le genre reggae continue: Althea & Donna,

_"ça m'fait penser à..., les bandes magnétiques continuent de se faire malmener jusqu'à ce que:

_"ha! la voilà!" Il la tient...la bobine sur laquelle on peut lire:

_"Jacob Miller-Baby I Love you So", enregistré un an plus tôt.

_"Killah! bway, ouais, Althea & Donna ça m'revient, ha!ha! Il en pinçait pour, laquelle déjà?...pouah, j'lui r'd'manderai ça plus tard." Son esprit désormais est mobilisé par cette Rencontre avec les Rockers tout à l'heure, qui aura lieu Uptown...

B.M.